vendredi 28 février 2014

La qualité de l’eau potable en France: à vau l’eau ?



C’est sous ce titre que la revue UFC-QUE CHOISIRde Février 2014  présente un dossier sur la qualité de l’eau du robinet en France et les conclusions qu’elle en tire par comparaison à l’étude qu’elle avait publiée en 2012 et qui portait sur les 36 600 communes.  Cette étude est accessible par internet à l’adresse suivante : 



 La qualité de l’eau y est évaluée via 6 critères de pollution : bactériologiques, teneur en aluminium, radioactivité, pesticides, nitrates et sélénium.  Critère par critère la revue publie une cartographie des endroits où se manifestent les dépassements des normes sanitaires.  Les trois derniers, directement associés aux activités agricoles intensives, apparaissent nettement les plus critiques.   



Cette enquête ne concerne que ces 6 critères, alors que les analyses de l’Agence de Santé portent sur une centaine.


Sans surprise, l’agriculture reste la source principale de cette distorsion et l’Orléanais côté nord de la Loire en est affecté de façon directe comme le montre la cartographie ci-contre*






Les conclusions tirées par UFC-QUE CHOISIR rejoignent tout à fait ce que dénonce EAU SECOURS ORLEANAIS-45  dans son action citoyenne : des traitements sophistiqués et coûteux prennent le pas sur une réelle politique de préservation et amélioration de la ressource. EAU SECOURS ne peut que souscrire à ce que UFC souligne dans cette enquête : 

-  des investissements des agences de l’eau  (13,3 milliards d’euros pour 2013-2018) pour dépolluer plus que pour prévenir les pollutions

-   un laisser-aller au lieu d’un renforcement en protection des captages



EAU SECOURS ORLEANAIS-45 reste plus que jamais mobilisée pour l’objectif dont UFC-Que Choisir souligne l’importance dans sa conclusion:  « Aux agences de l’eau de mobiliser des moyens beaucoup plus importants sur la prévention des pollutions, notamment agricoles, par le biais des soutiens financiers aux agriculteurs utilisant une faible quantité d’intrants ou par la mise en place de mesures agroenvironnementales. »



* certaines données (ex Ingré) sont remises en question et font l’objet de rectificatifs 


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