jeudi 24 avril 2014

TOXIQUE PLANETE (4)



Vers une révolution de la santé : la fin d'un modèle de développement et l'émergence d'un nouveau.
L'ampleur de la crise sanitaire et son évolution rapide sont liées à l'extension du mode de développement occidental sur toute la planète :
·         l'augmentation du taux de CO2 provoquant la crise climatique actuelle,
·         l'entassement des classes prolétariennes dans des logements insalubres et conditions de travail inhumaines engendrant les maladies infectieuses : choléra à Paris et Londres et les autres grandes épidémies enrayées par épuration de l'eau, le traitement des déchets et l'amélioration de l'habitat et par l'institution de l'école obligatoire
·         Aujourd'hui, on enrayera la crise sanitaire en s'attaquant à l'ancien modèle notamment
·         la nourriture ultra-transformée et l'agriculture productiviste
·         la contamination chimique généralisée,
·         la ville éclatée, le travail invisible et les inégalités.




« La nourriture ultra-transformée et l'agriculture productiviste »
·         vaste changement de mode d'alimentation depuis la guerre : aliments de fabrication industrielle
·         réduire le sel pour diminuer risques hypertension et MCV. Réduire excès de sucre et de graisses pour couper les sources d'obésité et de maladies cardio-vasculaires (MCV), éliminer graisses saturées et acides gras trans contre le diabète.
·         Favoriser les acides gras insaturés protégeant du diabète, les fruits et légumes protecteur contre MCV, cancer estomac et colorectal
·         Au total 27 à 39% des principaux cancers prévenus par alimentation saine et activité physique. Augmentation de 50% de décès depuis 1990 : 9,5 M pour bouffe, 3,2 M pour sédentarité et 3,1 M pour le sel
·         modèle alimentaire planétaire de référence pour pays émergents Chine et Inde : soda entraîne 25% plus de diabète. Raffinement moins riche en fibres. Croissance consommation de viande avec incidence sur la fréquence du cancer col-rectal. Importance de la publicité sur les enfants.
·         France alignée : augmentation du sucre. Diminution du pain riche en fibres. Augmentation des viandes et poissons préparés trop salés (25000 morts par hypertension liée au sel : AVC et infarctus)
·         Contamination chimique volontaire : additifs (standardisation, durée de conservation), édulcorants et diabète de l'enfant et naissance prématurée par la femme enceinte (boisson light). Et contamination chimique volontaire : pesticides dans légumes, fruits (raisins), céréales et produits animaux. Perturbateurs endocriniens (Générations Futures Villerette)
·         Conséquences pour la santé : Normes LMR calculées selon des concepts obsolètes des années 1960 avant le paradigme des pertubateurs endocriniens : norme pesticide fixée à 0,1 µg/l dans eau, mais valeur liée au seuil de détection analytique et 80 pesticides sont des perturbateurs endocriniens interagissant. Atrazine a un effet sur gestation et poids et développement perturbé du bébé mais pollue les nappes phréatiques.
·         augmentation des rendements agricoles en surfertilisant les cultures et en détruisant l'environnement. Produire autrement :
·         pour produits industriels (bisphénol, phtalates, perfluorés) : les substituer à la source
·         pour les pesticides : agriculture intensive en cause : appauvrit la biodiversité, affecte les pollinisateurs, contamine durablement la ressource en eau. Contribue à la crise climatique : émission gaz à effets de serre, dégrade l'agriculture des pays pauvres et pousse à l'exode rural vers des bidonville et à l'exil et aux migrations mondiales de la faim.
·         Pour les OGM : mainmise sur le vivant par contrôle des semences et pousse à l'usage des pesticides (glyphosate premier contaminant de la ressource en eau en France)
·         Les solutions existent : l'agriculture biologique ne contamine ni l'alimentation, ni l'écosystème. Les produits bio ne sont contaminés que par diffusion secondaire et contiennent des micronutriments (fer, magnésium, polyphénols, acides gras poly-insaturés) très utiles comme les polyphénols qui aident à combattre le stress oxydant typique du cancer. L'agri-bio a un coût environnemental faible et peut relever le défi de nourrir la population mondiale selon la FAO. Changement d'habitudes alimentaires : moins de viande rouge, d'où moins de déforestation pour planter du soja (OGM) et ou du palmier à huile.
·         Le droit à une alimentation saine : l'agro-écologie accroît la productivité localement, réduit la pauvreté, améliore la nutrition, facilite l'adaptation au changement climatique et fait diffuser les meilleures pratiques chez les agriculteurs locaux (de Schutter http://www.srfood.org/index.php/fr/right-to-food ) Une transition vers une faible utilisation d'intrants externes et vers l'agriculture durable est nécessaire même en pays industrialisés, pour répondre à la crise sanitaire et aux crises écologiques.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire