mardi 30 septembre 2014

Que savons-nous du Grand Marché Transatlantique?





Conférence-débat sur le projet de traité Transatlantique.

 
Cette soirée animée par Raoul-Marc Jennar aura lieu le mardi 7 octobre à partir de 20h à la Médiathèque d'Orléans.


Raoul-Marc Jennar, auteur du livre "Le Grand Marché Transatlantique. La menace sur les peuples d’Europe",  est militant altermondialiste et spécialiste de politique internationale et européenne.



Communiqué de presse des associations organisatrices





Le Grand Marché Transatlantique : La menace sur les peuples d’Europe


 « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » Ces mots, confiés par David Rockefeller au magazine américain Newsweek le 1 février 1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une trentaine d’années et qu’on appelle « mondialisation néolibérale ». Déléguer au secteur privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de journaux comme Le Monde ou Les Echos, « redéfinir le périmètre de l’Etat », c’est l’objectif du patronat et des milieux financiers.



Cet objectif, est en passe d’être atteint avec le projet intitulé «Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ». Derrière les termes anodins pour désigner un accord classique de libre-échange se cache un projet d’une ampleur radicalement différente.



En effet, le 14 juin 2013, tous les gouvernements de l’Union européenne, ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les États-Unis la création d’un grand marché transatlantique. Cette négociation est menée depuis le 8 juillet 2013. Le mandat de négociation est clair : confier aux firmes privées la possibilité de décider des normes sociales, salariales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles et techniques, c’est désormais l’objectif des firmes transnationales qui ne veulent aucune entrave à leurs profits et des gouvernements d’Europe et des USA dont ils sont l’instrument politique.





Un article extrait du site "Observatoire des multinationales" http://multinationales.org/?lang=fr  illustre parfaitement ce qui nous attend si le grand marché transatlantique est ratifié:



Observatoire des multinationales - le 10 septembre 2014
























































































Comme pour le traité constitutionnel européen, chacun doit s’emparer du texte du mandat de négociation et se mobiliser pour exiger le retrait de la France d’un tel projet si important pour nos vies.







lundi 29 septembre 2014

Un nouveau prélèvement sur le budget des agences de l'eau


Après avoir ponctionné cette année  210 millions d'Euros sur le budget des agences de l'eau, le gouvernement va continuer à en prélever 175 millions par an de 2015 à 2017 pour redresser les comptes publics de la nation




Les Echos le 22 septembre









Nos factures d'eau financent l'eau.. et le budget déficitaire de l'Etat.

Ce prélèvement est un impôt supplémentaire pour les usagers. 





samedi 27 septembre 2014

La Coordination Eau Bien Commun France est née




Des citoyens et associations de toute la France se sont réunis samedi 13 et dimanche 14 septembre à Lyon, à l'initiative de la Coordination Eau Ile-de-France, de la Coordination Eau Bien Commun Rhône-Alpes et la Coordination Eau Bien Commun PACA.



Cette réunion, à laquelle participait Eau Secours Orléanais 45, a permis d'échanger et d'engager plusieurs campagnes communes:

- soutenir et généraliser l'action initiée par la Coordination Eau Ile-de-France et la Fondation France Libertés, contre les coupures illégales d’eau, pour l'application de la loi Brottes et du droit à l'eau.

- prolonger l'action menée lors des élections municipales en élaborant une nouvelle version enrichie du kit citoyen, à destination des associations et des nouveaux élus, pour faciliter les réalisations dans le domaine de l'eau au niveau local.

- s'impliquer dans la préparation de la conférence climatique qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 et y montrer que l'eau est un enjeu décisif pour restaurer le climat.





Les participants à cette réunion ont ensuite créé la Coordination Eau Bien Commun France pour porter, d'une seule voix, l'eau bien commun dans les différents débats et combats.


L'objectif est de défendre le droit humain à l'eau et à l'assainissement et de promouvoir la gestion publique, écologique et démocratique de l'eau bien commun.



Associations, réseaux, collectivités et citoyens peuvent rejoindre la Coordination Eau Bien Commun France. Plus d'information et outils à disposition sur le site internet   http://coordination-eau.fr/






La Lyonnaise des Eaux condamnée pour coupure d’eau illégale !

26 septembre 2014


Les coupures d’eau sont illégales : la justice vient de donner raison à une victime de coupure d’eau et interdit à la Lyonnaise des Eaux de procéder à toute coupure sous peine de 100€ d’astreinte par jour. Dans ce cas, il ordonne le versement de 8000€ d’amende.



Coupures d’eau : c’est illégal !

Après avoir collecté plus d’une centaine de témoignages de coupures d’eau, la Fondation Danielle Mitterrand France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France ont attaqué en justice la Lyonnaise des Eaux, un distributeur d’eau. Les deux organismes se sont portés partie civile aux côtés d’une victime et ont déposé un référé le 10 septembre 2014 au tribunal de Soissons pour demander le rétablissement immédiat du service ainsi que des dommages et intérêts pour les frais qu’a engendré la coupure d’eau illégale.
Et la justice a tranché : les coupures d’eau dans une résidence principale sont bien illégales en France, et ce depuis février 2014 et le décret d’application de la loi Brottes n°2014-274.
« Aujourd’hui, les opérateurs font semblant d’ignorer le changement de la loi et continuent de couper l’eau, négligeant la situation économique et sociale des usagers, parfois sans préavis ou sans même chercher un arrangement. Ils privent ainsi arbitrairement des personnes, souvent en situation de grande précarité, d’une vie digne » déclare E. Poilane Directeur de France Libertés.



Revendiquées par les opérateurs privés du service public de l’eau comme la « seule arme » contre les «mauvais payeurs», les coupures d’eau sont nombreuses et effectuées avec une véritable stratégie commerciale depuis longtemps.
« Les témoignages qui nous sont parvenus montrent qu’une coupure d’eau, ça peut arriver à tout le monde, à cause d’une erreur, d’un dysfonctionnement, d’une difficulté économique temporaire (…) les responsables, ce sont presque exclusivement des entreprises privées » déclare S. Molinari, qui suit ce dossier pour la Coordination Eau Ile-de-France.



Un foyer sans eau, ce que subissent plus de 100 000 familles tous les ans, cela signifie qu’il n’y a plus d’eau à boire, plus de toilettes, plus de possibilité de cuisiner, de faire la vaisselle et la lessive, de prendre sa douche, de laver ses enfants.



Priver des personnes d’accès à l’eau est une action inhumaine et maintenant illégale en France !



Redonnons vie et dignité à tous et contraignons les opérateurs de l’eau à appliquer la loi, pour que le droit à l’eau pour tous devienne enfin une réalité en France.









jeudi 18 septembre 2014

La manifestation des agriculteurs à Orléans





Suite à la 5è condamnation de la France par la Cour de Justice européenne "pour manquement à ses obligations de lutte contre la pollution aux nitrates", Eau Secours publiait le 7 septembre   http://eausecours-orleanais-45.blogspot.fr/2014/09/nitrates-la-france-nouveau-condamnee.html   un article  de Reporterre qui mettait en cause le rôle prépondérant du lobby de l'eau, dont la FNSEA fait pleinement partie, dans la non application de cette directive Européenne qui remonte à 1991!




Les 500 à 800 agriculteurs manifestant le 16 septembre dans les rues d'Orléans  contre, entre autres: 

- la directive nitrates et l'extension des zones vulnérables aux nitrates

- et la modification du SDAGE (Schéma directeur de l’aménagement et de gestion des eaux) pour reconquérir un bon état des eaux...

en sont la parfaite illustration.


  


Comment comprendre autrement cette "colère" d'agriculteurs qui nient, contre toute évidence, la responsabilité directe de leurs pratiques dans les pollutions aux nitrates et aux pesticides:
- des eaux de surface (les plages de Bretagne en illustrent les conséquences)
- des captages dont l'eau impropre à la consommation entraîne pour les usagers des préjudices importants.



L'objet de l'agriculture est-il de produire à tout prix, quitte à porter atteinte à la santé des consommateurs, des agriculteurs eux-mêmes* et à détruire l'environnement?


 

* une association regroupe des professionnels victimes des pesticides   




mercredi 17 septembre 2014

Stop TAFTA 45



Eau Secours s'est mobilisé depuis le printemps dernier contre le TAFTA, traité négocié en toute opacité entre l'Union Européenne et les Etats-Unis favorisant à l'extrême le dogme de la "concurrence libre et non faussée".

Ce traité, s'il est ratifié, aboutira à la réduction des normes sociales, écologiques sanitaires et financières impactant directement l'agriculture, la santé, l'énergie et les politiques de lutte contre le changement climatique.



Le 11 septembre dernier le collectif  Stop TAFTA 45, dont Eau Secours est partie prenante, s'est constitué à Saran, seule ville "hors TAFTA" du Loiret.



Communiqué de presse du collectif Stop TAFTA 45























































































Actualité et projets du collectif:



- Mardi 7 octobre 20h, à la Médiathèque d'Orléans:

Conférence de Raoul-Marc Jennar:  Que savons-nous du Grand Marché Transatlantique?

Soirée organisée par AMD Orléans, Attac 45, ACA, collectif Roosevelt, Eau Secours orléanais, Loiret sans OGM





- Mercredi 8 octobre 20h30, au Tivoli à Montargis:


Conférence de Raoul-Marc Jennar:  Que savons-nous du Grand Marché Transatlantique?

Organisée par AMAPP du gâtinais, Attac 45, AMD du gâtinais, Confédération paysanne du Loiret, Loiret sans OGM, Utopia






- Samedi 11 octobre:

Journée européenne d’opposition au TAFTA








dimanche 7 septembre 2014

Nitrates : la France à nouveau condamnée par la Cour de Justice européenne



Jeudi 4 septembre la France a été condamnée une nouvelle fois par l'Union européenne pour son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux due au non respect de la directive de 1991 sur les nitrates et les pollutions d'origine agricole.

L'article de Reporterre, ci dessous, permet de comprendre comment la France en est arrivé à cette situation. 



 












Une illustration du lobby dont parle Marc Laimé?..








mardi 2 septembre 2014

L'AgglO ne chercherait-elle pas à nous ensabler?



Cet été l'AgglO et la ville d'Orléans ont rédigé un communiqué de presse sur les travaux de réhabilitation de la chambre à sable*, ouvrage d'assainissement datant d’avant guerre,  complètement dépassé et entraînant un rejet direct d’eaux usées dans la Loire 160 jours par an. 


Communiqué de presse de l'AgglO et de la Ville d'Orléans






Cette pollution chronique de notre fleuve, déjà dénoncée par le Préfet en 1995, n'a été prise en compte que très récemment par l'AgglO qui a nié ou minimisé son ampleur pendant des années. Le 24 mai 2013, par exemple, Monsieur Lemaignen déclarait encore sur France Bleu Orléans qu'il n'y avait que 30 jours par an de rejets d'eaux usées dans la Loire. Son propre service d'assainissement en reconnaissait, lui, 167 sur la seule chambre à sable!

Ce n'est que sous la pression d'Eau Secours qui a mené une campagne active, abondamment relayée par la presse, auprès des citoyen-ne-s et des élu-e-s que l'AgglO a fini par reconnaître qu'il y avait un problème et a décidé de programmer enfin ces travaux.




Nous nous réjouissons bien évidemment de cette réhabilitation de la chambre à sable mais la réponse apportée par l'AgglO à cette pollution inadmissible de la Loire n'amenuisera qu'une partie de la pollution.

Notre réseau d'assainissement lui-même est défectueux et ne peut traiter la totalité de nos rejets quand il pleut. Il en est de même par temps sec...!

Rappelons au passage que l'AgglO nous fait payer la facture d'assainissement la plus chère de France parmi les collectivités de plus de 100 000 habitants, et ce, pour un service qu'elle n'assure que trop peu!

Faire des travaux pour limiter les rejets à la chambre à sable alors que c'est tout le réseau qui est incapable d'absorber les volumes importants liés à la pluie... ne rien faire à Saint-Jean-de-Braye, à Saint Jean de la Ruelle et à La Chapelle-Saint-Mesmin où il y a aussi des rejets importants c'est quand même apporter une réponse bien trop limitée pour ne plus polluer la Loire.




L'AgglO est experte en com. mais peu diserte sur ses choix. Admirons quand même sa belle langue de bois quand elle parle de la réhabilitation de la chambre à sable:     
"Situé à Orléans sous le quai Madeleine, l’ouvrage datant des années 40 n’était plus adapté aux besoins et ne répondait plus au bon fonctionnement du réseau d’assainissement de l’agglomération."

Le réseau était déjà vétuste en 1995 ce qui veut dire que ça fait plus de 20 ans qu'on rejette eaux usées et excréments directement dans la nature. C'est dégoûtant  et illégal: 

- dégoûtant, vous n'avez sans doute pas besoin d'un dessin... mais si vous avez un doute sur ce que nous expliquons vous pouvez rechercher sur notre blog  dans la rubrique assainissement http://eausecours-orleanais-45.blogspot.fr/search/label/assainissement.

- illégal car d'après Jean-Luc Goubet, qui s'exprimait dans la République du Centre du 20 juin 2013 en tant que chef de service à la direction Centre-Loire de l'Agence de l'eau Loire Bretagne, la loi permet jusqu'à 20 jours de rejets dans la Loire chaque année. N'est-ce pas quand même 20 jours de trop?

Avec une moyenne de 160 jours de rejets par an  on peut se demander ce qu'a fait l'Agence de l'eau pendant ces dernières années et ce qu'il faudrait pour que les associations "environnementalistes" se mobilisent sur ce sujet..




Pour en revenir à la chambre à sable, l'AgglO et Orléans affirment dans leur communiqué de presse que les travaux réduiront les rejets de 60 à 70%.

Quelle crédibilité accorder à des personnes qui ont menti à la presse en mai et juin 2013 et au Conseil Municipal d'Orléans (24 mai 2013).  Qu'en sera-t-il  réellement des volumes d'effluents rejetés sans aucun traitement dans la Loire?

Même en admettant ces chiffres, 60 à 70% en moins, à quoi correspondent-ils?
D'après les affirmations de l'AgglO la chambre à sable ne pouvait traiter plus d'1 m³ d'eaux usées par seconde, l'excédent se déversant dans la Loire et occasionnant les 160 jours de pollutions annuelles.

Après les travaux l'ouvrage d'assainissement pourra traiter 4 m³ d'eaux usées par seconde.

Si on s'en tient à cette com. de l'AgglO, 60 à 70% de rejets en moins, 4 fois plus d'eaux usées collectées..,  on peut penser que tout ira pour le mieux... mais on aurait peut-être tort.
On sait que plus de 700 km de réseaux sont unitaires mêlant à la fois eaux pluviales et eaux usées.  Mais pour se faire une idée plus précise des améliorations apportées par ces  travaux il faudrait connaître le lien entre la durée et l'intensité des précipitations, le volume des eaux collectées dans le réseau d'assainissement et les rejets directs en Loire. Or ça n'apparaît nulle part dans les différents rapports de l'AgglO sur l'assainissement.


A-t-on plus de 20 jours par an des conditions telles que le réseau amène à la chambre à sable des volumes supérieurs à 4m³ / sec ?

Au vu des pluies de ces dernières années la réponse coule presque de source: notre système d'assainissement continuera à polluer la Loire et bien au delà des 20 jours "légaux"  surtout quand on ajoute les rejets qui ont lieu dans les autres déversoirs et ceux qui ont lieu par temps sec et que les travaux à la chambre à sable ne feront pas disparaître..




Tout n'est pas noir.  L'AgglO, sous la pression de notre collectif, de citoyens, d'élus et de la presse, effectue enfin des travaux limitant la pollution de la Loire, sans régler pour autant le problème.  La réalisation d’un grand bassin d'orage est envisagée, permettant de lisser le flux en amont et  vers les stations d'épuration. Il pourrait améliorer sensiblement la situation, mais …. n'est pas encore programmé.


Tout ça coûte cher, nous le savons, c'est même le principal argument avancé par l'AgglO pour justifier sa longue inertie face aux rejets dans la Loire.  Mais pour l'amélioration indispensable de l'assainissement n’a-ton pas mis la charrue avant les bœufs en favorisant les multinationales et en endettant massivement la communauté d'agglomération?

L'AgglO a emprunté  près de 60 millions d'Euros pour la reconstruction et la rénovation les stations d'épuration de la Source et de l'Ile Arrault. Cet endettement coûte très cher à l'usager qui voit sa facture s'envoler. Combien rapporte ceci  aux multinationales LYONNAISE-SAUR-VEOLIA associées aux travaux puis à l'entretien et à la gestion des stations ?
EAU SECOURS participe, enfin,  à la Commission Consultative des Services Publics de l’AgglO pour l’examen du rapport annuel sur l’assainissement. Mais il nous a été impossible de retrouver cette information dans le rapport synthétique fourni à la Commission. Nous avons demandé (et obtenu, affaire à suivre...) que les rapports de chaque délégataire soient  examinés de façon détaillée à l’avenir.


En creusant avant la reconstruction de l'Ile Arrault un bassin d'orage ou un bassin tampon (10 millions d'euros) qui fluidifie les effluents vers les stations d'épuration on aurait peut-être pu éviter cette reconstruction (près de 30 millions d'euros) et les frais de gestion qu'elle occasionne.




Tout est une question de choix et de maîtrise publique de la gestion... Le réseau devait être rénové avant 1995, les Stations devaient être mises aux normes avant 1998. Il y avait donc largement de quoi étaler dans le temps les dépenses et de quoi éviter cette gestion catastrophique qui mêle endettement massif, hausse conséquente des factures, présence accrue des multinationales, absence totale des usagers dans les décisions et pollution systématique de l'environnement...



On entend proclamer que la gestion de l’eau potable pourrait bientôt tomber dans les mêmes ornières ! Mais pour nous, sortir de cette politique affligeante est de l’intérêt de tous et nous nous battons pour la gestion publique et citoyenne de l'eau.






*La Chambre à Sable

« La chambre à sable est un ouvrage de prétraitement des effluents dont le rôle est essentiel au bon fonctionnement du réseau d’assainissement situé en rive droite de la Loire.
Construite en 1942 et modifiée en 1978, la chambre à sable est aujourd’hui sujette à de nombreux dysfonctionnements. La vétusté de l’ouvrage ne garantit plus sa fonction de prétraitement, ce qui engendre de nombreuses difficultés d’exploitation des ouvrages situés à son aval : postes de relèvement, siphon en Loire et stations d’épuration (la Chapelle Saint Mesmin et l’Ile Arrault)…
Les contraintes réglementaires relatives à ce collecteur sont définies dans l’arrêté préfectoral du 4 octobre 1995 autorisant le SIVOM de l’agglomération orléanaise à réaliser la STEP de la Chapelle Saint Mesmin.
Un courrier du Préfet à l’attention du Président de l’AgglO, daté du 14 octobre 2009, est venu rappeler les objectifs fixés dans l’arrêté d’autorisation précité qui n’ont pas encore été atteints par la collectivité, au premier rang desquels figure la chambre à sable (avec la menace de suspendre l’exploitation de la station d’épuration de la Chapelle Saint Mesmin). »(extrait du rapport d’assainissement de l’AgglO 2011)


La chambre à sable - document de l'AgglO et de la Ville d'Orléans



La chambre à sable de l’AgglO date de 1942. La population reliée au système d’assainissement était beaucoup moins importante qu’aujourd’hui.
Elle a été rénovée en 1978 mais a rapidement montré ses limites.
En 1995 elle devait être mise en conformité avec la réglementation en matière d'assainissement mais, malgré une mise en demeure du Préfet en 2009 qui menaçait alors de suspendre l’exploitation de la STEP de la Chapelle St Mesmin rien n'avait été entrepris jusqu'à maintenant.
La Loire en a subi et en subit encore directement les conséquences avec ces rejets massifs d'eaux usées non traitées contre lesquels nous nous sommes mobilisés.