vendredi 31 octobre 2014

Après le drame de Sivens





Le moins qu'on puisse dire c'est que la FNSEA, par la voix de son Président, n'y va pas avec le dos de la cuillère pour exiger la construction du barrage sur le Tescou alors que ce projet est plus que contesté.


Xavier Beulin  dénigre le rapport d'expertise sur le projet de construction du barrage, insulte les écolos et le gouvernement et menace de mobiliser d'un claquement de doigts 3 à 4000 agriculteurs.. et tout ça au nom de l'équilibre démocratique! 





Metronews - le 30 octobre 2014



La FNSEA qui parle de démocratie! En d'autres circonstances ça pourrait être risible.


Ce syndicat qui pratique un lobbying forcené auprès des pouvoirs publics pour imposer à toutes et à tous sa conception de l'agriculture n'hésite pas à montrer la plus grande violence quand il est confronté à des décisions ou des lois qui ne lui conviennent pas. 


Les voyous ou les casseurs ne sont pas toujours là où on les attend!


Arles
 
Toulouse
 
Nogent-le-Rotrou

Saint-Lô
 
Morlaix

Etc...etc...





La déclaration de Xavier Beulin est inquiétante par la violence de son contenu et par celle qu'elle laisse planer si la construction du barrage était abandonnée. 

Elle est inquiétante aussi parce que beaucoup d'élus ont la fâcheuse habitude de filer doux dès que la FNSEA hausse le ton. Leur fermeté est réservée à celles et ceux qui s'opposent aux intérêts des décideurs et qui réclament une réelle démocratie.




Les violences de samedi dernier avec la mort de Rémi Fraisse en sont la tragique illustration.






 
Communiqué de la Coordination Eau Adour Garonne





Le rapport d'expertise qui reprend une partie des éléments défendus par la coordination contre le projet de construction du barrage a été publié en voici le résumé.























Pour lire complètement le rapport: 






Rappelons quand même que l'Open agrifood présidé par Xavier Beulin, épaulé de patrons de l'alimentaire et de l'agro industrie, de producteurs de pesticides, de banquiers, de politiques et de la FNSEA est censé donner la parole aux consommateurs, diffuser de bonnes pratiques et restaurer l'image de l'agriculture.

Sivens nous montre que tout ça ce n'est qu'une opération de com. Les masques sont tombés!



L'essentiel pour l'agro-industrie c'est d'imposer son modèle et de faire du fric à tout prix.  








mardi 28 octobre 2014

Le scandale invisible des maladies chroniques





Le 21 novembre à 20h, au Muséum d'Histoire Naturelle à Orléans, André Cicolella* animera une conférence-débat sur l'explosion des maladies chroniques directement liée à notre environnement.




Les molécules chimiques, l'agriculture, notre alimentation, la pollution urbaine, la sédentarité... sont à l'origine d'une recrudescence de cancers, de diabètes, d'accidents vasculaires, de cardiopathies, d'une baisse de la fertilité...   
C'est une véritable catastrophe sanitaire contre laquelle il faut absolument se mobiliser





*André Cicolella est chimiste, toxicologue, conseiller scientifique, enseignant... Il est l'auteur du livre "Toxique Planète" sur le scandale invisible des maladies chroniques.

Avec l'aval de son auteur nous avions publié de mars à juin 2014 un résumé en 10 parties de ce livre si impressionnant.
Vous pouvez les retrouver dans la rubrique: http://eausecours-orleanais-45.blogspot.fr/search/label/toxicit%C3%A9.





Cette soirée qui est à l’initiative d’Eau Secours est organisée par le Réseau Forum des Droits Humains.




Temps fort du Réseau Forum des Droits Humains






Conférence-débat avec André CICOLELLA










































jeudi 23 octobre 2014

L'agriculture en débat...



Les 18 et 19 septembre 2014 la FAO, organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, a organisé à Rome un symposium international sur l'Agroécologie pour la sécurité alimentaire et la nutrition.



Les solutions proposées par la FAO vont du renforcement de l'exploitation agricole familiale... à l'utilisation des OGM.





Les 20 et 21 novembre 2014 aura lieu à Orléans le 1er Open agrifood dont l'objectif est de convier celles et ceux qui interviennent "du champ à l'assiette" à débattre sur l'Europe, la compétitivité, la recherche, l'environnement, les territoires... en respectant de bonnes pratiques.


Quand on voit la liste des organisateurs et participants à ce forum on peut aisément imaginer que les solutions préconisées renforceront l'agro-business, et ce, au détriment de l'agriculture paysanne.





Pour que vous puissiez vous faire une idée des enjeux qui concernent directement l'agriculture et notre alimentation voici:
- l'appel de la FAO

- l'analyse de Reporterre sur l'agroécologie prônée par la FAO


- une plaquette de communication de l'Association Régionale des Industries Alimentaires du Centre sur l'Open agrifood.

- une analyse de Christian Bourdel  du CCFD 







Appel de la FAO



Appel de la FAO vers l'agriculture durable et l'exploitation agricole familiale



Analyse et propositions de Reporterre









Reporterre - le 19 septembre 2014






Objectifs de l'Open agrifood


Plaquette de l'ARIAC sur l'Open agrifood



Analyse et propositions de Christian Bourdel





Analyse de Christian Bourdel (CCFD)





Eau Secours s'oppose naturellement à toute agriculture qui rejette pesticides et nitrates dans l'environnement. 


Sans même parler de la toxicité de ce que nous ingérons ou respirons à cause des traitements "phytosanitaires" nous ne pouvons que constater que l'eau, qu'elle soit de surface ou en profondeur, subit directement les conséquences de ces pollutions.







lundi 20 octobre 2014

Brèves..



L'Eau paie l'eau.. et l'Etat


Comme nous l'annoncions le 29 septembre http://eausecours-orleanais-45.blogspot.fr/2014/09/un-nouveau-prelevement-sur-le-budget.html l'Etat va ponctionner les agences de l'Eau de 175 millions d'Euros pendant 3ans. C'est autant de moins que les agences verseront aux communes pour améliorer la qualité de l'eau.



L'Association des Maires de France qui s'oppose fermement à ces prélèvements  vient de publier  un communiqué de presse




Communiqué de Presse de l'AMF -









Une "caravane des paysans en grève de la faim" est partie mercredi 15 octobre de Narbonne.



Cinq paysans de la Confédération Paysanne ne s'alimentent plus depuis le 15 octobre. A bord d'un camping car ils se rendent par étapes de Narbonne à Amiens où 9 militants de ce syndicat agricole seront jugés le 28 octobre pour avoir tenté de stopper le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches.



Cette "caravane des paysans en grève de la faim" illustre le malaise des "petits" face au rouleau compresseur de l'Agro business prôné par la FNSEA et défendu par le gouvernement.



Pour soutenir les petites fermes en danger la confédération paysanne de l'Aude vient de créer une pétition. Vous la trouverez en suivant ce lien: Confédération paysanne de l'Aude


 
Pétition de la Confédération Paysanne







vendredi 17 octobre 2014

À mort les petits agriculteurs !




Juillet 2014



« Nous avons eu de vrais débats et de vrais combats, mais nous avons réussi l’essentiel : professionnaliser une agriculture mise en œuvre par de véritables professionnels ».


Après dix mois de lobbying forcené, la très productiviste FNSEA ne cache pas sa joie. La version finale du fameux projet de loi d’avenir pour l’agriculture, adoptée le 24 juillet, lui va comme un gant.




Xavier Beulin, le patron de la FNSEA, a enfin fait graver dans le marbre le statut d’ « agriculteur actif » qu’il réclamait depuis des lustres. Les petits exploitants ont du mouron à se faire

Désormais, pour être considéré comme un agriculteur, il faudra posséder un minimum d’hectares ou d’animaux. Comme le dit l’apôtre d’une agriculture « optimisée », « celui qui a deux hectares, trois chèvres et deux moutons n’est pas agriculteurs ».  

Exit le petit éleveur de montagne ou le micro-agriculteur qui vend directement au consommateur en zappant la grande distribution !


On voudrait continuer de faire fondre le nombre de paysans en France – comptez 490 000 exploitants agricoles, contre plus de 1 million à la fin des années 80 – qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Peu importe, ce qui compte, c’est d’être moins nombreux à se partager le gâteau de la PAC, environ 9 milliards d’euros distribués chaque année par Bruxelles. 

Les seuls à pouvoir toucher l’oseille seront les agriculteurs « actifs ». Reste à savoir le volume d’activité minimal qui permettra d’intégrer cette élite des champs.
S’agira-t-il d’un chiffre d’affaires, d’un pourcentage d’activité agricole ou encore d’un nombre d’heures de travail ? On n’en sait que pouic. Il faudra attendre le décret ou l’arrêté d’application promis à l’automne. 
Quoi qu’il arrive, Xavier Beulin sait déjà qu’il fera partie des agriculteurs actifs. « L’Émir vert », comme on le surnomme, est non seulement un gros céréalier de la Beauce, associé dans une exploitation à responsabilité limitée de 500 hectares, mais surtout, il est à la tête de Sofiprotéol, les bras armé de la filière française du biocarburant, au chiffre d’affaires annuel de 7 milliards d’euros.


Voilà un agriculteur, un vrai, qui, pour les 30 ans de Sofiprotéol, avait organisé un grand raout l’an dernier au musée du Quai-Branly, que notre président Hollande avait honoré de sa présence. 

Pour Beulin, ça baigne dans l’huile…

Le Canard Enchaîné N° 4892 du 30 juillet 2014





Septembre 2014



Le Monde - le 19 septembre 2014





mardi 14 octobre 2014

La contamination des rivières par les pesticides s’est durablement généralisée




Le Monde.fr | Martine Valo

Ça ne s’arrange pas sur le front des pesticides. La contamination des cours d’eau et des nappes souterraines s’est généralisée en France.


L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (RMC) a le courage de le dire : elle a recensé 150 produits différents dans les près de 3 000 cours d’eau du Sud-Est de la France, majoritairement des herbicides, soit à peu près autant tous les ans depuis 2008.







« Non seulement leur nombre reste stable, mais les concentrations ne faiblissent pas non plus, souligne Martin Guespereau, directeur général de cet établissement public. Leurs taux atteignent parfois jusqu’à 200 fois la norme de l’eau potable. Je veux insister sur ce constat inquiétant. »




L’agence de l’eau RMC couvre 25 % du territoire français et 13 000 km de cours d’eau, elle représente 14 millions d’habitants, 20 % de l’activité agricole et industrielle nationale, ce qui la rend relativement représentative du territoire français. Or son constat est irréfutable : alors que la pollution venue des agglomérations diminue grâce à l’amélioration des stations d’épuration, le chantier des pesticides en revanche est en panne : 15 millions d’analyses réalisées régulièrement pendant ces six dernières années le montrent. 





36 PESTICIDES INTERDITS




Mais il y a pire : dans un quart des analyses, on retrouve des substances prohibées, pour certaines depuis dix ans. Sur cette palette de pesticides, l’agence en a identifié 36 interdits depuis au moins 2008. Et il apparaît clairement qu’il ne s’agit pas de quelques traces persistantes, mais bien d’utilisations renouvelées. Les prélèvements effectués six à douze fois par an indiquent en effet des pics au moment des épandages d’herbicides.


Les concentrations record de terbuthylazine, de simazine et d’atrazine correspondent systématiquement à la saison de traitement des vignobles et des grandes cultures. Dans certaines stations des zones viticoles du Beaujolais et de Bourgogne, ainsi que du Languedoc-Roussillon, ces substances sont présentes dans plus de la moitié de leurs analyses.


On trouve en particulier du glyphosate dans les trois quarts des rivières du Sud-Est ! Pas étonnant puisqu’il s’agit du principe actif du Roundup, un produit-phare en tête des ventes de pesticides dans les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse où il s’en vend… plus de 4 000 tonnes par an.


Le sous-sol n’échappe pas à la contamination. Ces six dernières années, les pesticides ont rendu 58 nappes souterraines impropres à la fourniture d’eau potable. Principal accusé cette fois : l’atrazine pourtant interdite depuis 2003.


Or rappelle Martin Guespereau : « Les herbicides continuent leur vie dans les cours d’eau, où ils ont un effet dévastateur sur les petits invertébrés et la flore aquatique. Ils sont donc dévastateurs pour les fonds de rivière qui ne peuvent plus remplir leur rôle de filtre vis-à-vis de la pollution. Ces phytosanitaires peuvent en outre générer des proliférations de bactéries toxiques, » alerte-t-il.




DÉSÉQUILIBRES BIOLOGIQUES



Les pesticides sont les principaux responsables du déclassement des cours d’eau dans ce vaste secteur du Sud-Est, juste avant l’altération physique des cours d’eau. Lorsqu’une rivière perd son régime naturel, lorsque ses rives sont bétonnées, lorsqu’elle est coupée par de multiples ouvrages et que son débit pâtit d’importants prélèvements hydrauliques, la vie de la faune et de la flore est perturbée. Non seulement ces déséquilibres biologiques apparaissent dans 60 % des cas, selon l’agence, mais la défiguration des lits de  rivière aggrave les inondations.


Les comparaisons avec les autres régions françaises sont difficiles, car l’agence RMC est la seule à faire preuve d’autant de transparence. Cette dernière estime cependant que, selon les critères de la directive-cadre européenne sur l’eau de 2000, la moitié de ses cours d’eau peut être considérée comme en « bon état écologique ».


Globalement, 16 % d’entre eux ont progressé en quatre ans. Les poissons sont partiellement de retour dans l’axe rhodanien, notamment des jeunes anguilles. Il y a moins de rivières classées « médiocres » qu’en 2008, mais la catégorie « très bon état » reste bien peu fournie.


Comme il serait dommage de ne pas saluer les efforts accomplis, au risque de décourager tous les acteurs, l’agence RMC lance un label « Rivière en bon état » que les élus locaux ne manqueront pas d’installer au bord de leurs routes à partir du printemps 2015. Si la qualité de leurs rus et torrents le mérite et maintient au moins trois années consécutives.





jeudi 9 octobre 2014

La conférence de Raoul-Marc Jennar sur le Grand Marché Transatlantique (mardi 7 octobre 2014, Orléans)



Beaucoup de monde mardi dernier à la Médiathèque (plus de 180 personnes sans compter celles qui, faute de place, n'ont pu entrer) pour assister à la conférence de Raoul-Marc Jennar sur le Grand Marché Transatlantique puis pour participer au débat.



Pour toutes celles et tous ceux qui n'ont pu venir à cette soirée, pour celles et ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur le GMT, voici les documents qui ont ponctué la conférence.



Un grand merci à Raoul-Marc Jennar pour la qualité de son intervention, pour son humour, pour son énergie et sa conviction  qui ont rendu passionnant un sujet à priori austère..., un grand merci aussi pour les documents qu'il laisse à disposition. 

N'hésitez pas à les utiliser et à les diffuser!




Si vous voulez des compléments d'information vous pouvez:
- vous rendre sur son blog:

 

- aller sur le site du Site officiel du collectif national unitaire stop TAFTA






Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange

RV à partir de 15h Place de la République à Orléans




 


 


 






 
Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange

RV à partir de 15h Place de la République à Orléans

 


  












Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange

RV à partir de 15h Place de la République à Orléans
 














 
Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange

RV à partir de 15h Place de la République à Orléans







 





 


 
Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange

RV à partir de 15h Place de la République à Orléans

 















Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange

RV à partir de 15h Place de la République à Orléans







 








Samedi 11 octobre journée Européenne contre les traités de libre-échange



RV à partir de 15h Place de la République à Orléans