mercredi 31 décembre 2014

Décath Non!






La Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC) vient de motiver sa décision négative à l'encontre de la construction d'un "village" Oxylane à Saint-Jean-de-Braye.











Un permis d'aménager a malgré tout été accordé le 10 décembre par la Mairie à Décathlon.

La République du Centre - le 30 décembre 2014





Le SPLF qui est à l'origine du recours devant la CNAC organisera une conférence de presse le samedi 3 janvier pour évoquer la suite..









Notre ressource à vau-l'eau ?



Venez participer à la soirée du 23 janvier que nous organisons avec le FDH sur l'eau et la santé.








vendredi 26 décembre 2014

Eau et Santé



Dans le cadre du 12è Forum des Droits Humains et en association avec le Réseau Forum des Droits Humains, Eau Secours organise le 23 janvier à 20h à la Médiathèque d'Orléans une soirée sur le thème Eau et Santé. En voici le contenu:


Le 23 janvier à l'Auditorium de la Médiathèque d'Orléans à partir de 20h

Soirée sur le thème: Eau et Santé



1ère partie:

Projection des 35 premières minutes du documentaire   Eau, à votre santé?   en présence de sa réalisatrice, Magali Cotard, journaliste spécialisée en santé.





2ème partie:

Conférence-débat: Nitrates, pesticides...
Notre ressource à vau-l'eau?

Avec  Marc Laimé, consultant auprès des collectivités locales pour les politiques publiques de l'eau et de l'assainissement, auteur du livre   Le lobby de l'Eau .





Eau, à votre santé?  

Producteurs d’eau en bouteille et défenseurs de l’eau du robinet se livrent une guerre sans merci pour nous convaincre que leur eau est celle qu’il nous faut...


L’eau a beau être le produit le plus contrôlé de France, les polluants déversés depuis des décennies dans l’environnement – comme les nitrates et les pesticides, mais aussi les médicaments – coulent aujourd’hui de nos robinets et sont présents dans les bouteilles que nous achetons. 


Quels risques courons-nous réellement ?




Le lobby de l'Eau

Polluée, trop chère, hier encore abondante, mais demain ? 


Depuis une dizaine d'années la question de l'eau interpelle et inquiète. C'est pourtant dans l'Hexagone qu'est née " L'Ecole française de l'eau ", un modèle de gestion de cette ressource vitale que nous avons exporté dans le monde entier. Un modèle perverti qui suscite désormais broncas d'élus et contestations de citoyens en France et à l'étranger : dégradation catastrophique des ressources, scandales financiers, contrats léonins, mépris de la démocratie, réforme impossible. 


Tempête dans un verre d'eau ?








lundi 22 décembre 2014

Infos




1) TAFTA
2) La Cour d'Appel de Dijon relaxe Emmanuel Giboulot
3) Réseau Environnement Santé
4) IRLANDE
5) Coupures d'eau





1) TAFTA


Article de Raoul-Marc JENNAR


Le 23 novembre dernier, l’Assemblée nationale a adopté une Résolution dont l’importance ne peut échapper aux citoyennes et aux citoyens qui, en France, mais aussi dans un grand nombre de pays d’Europe, sont opposés à l’accord avec le Canada (CETA selon l’acronyme anglais) comme à l’accord avec les USA (TTIP selon l’acronyme anglais, mieux connu sous les sigles GMT ou TAFTA), comme à d’autres documents du même genre (la négociation sur les services – ACS ou TISA- ou les Accords de partenariat économique avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique – APEs). Car, ce que l’Assemblée nationale vient d’affirmer pour l’accord négocié avec le Canada vaut pour tous ces autres accords négociés dans le secret, sans mandat des peuples ou de leurs représentants.




Dans ce document accessible sur la toile ( http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0428.asp ), la représentation nationale française s’exprime sur 5 points essentiels :

1. Elle demande que le projet d’accord UE-Canada soit considéré comme un « accord mixte », c’est-à-dire un accord qui doit non seulement être ratifié par le Parlement européen, mais également par chacun des 28 parlements nationaux. Rappelons qu’en la matière, l’unanimité est requise. Comme l’accord avec le Canada est en tous points identique au mandat européen pour l’accord avec les USA, cette exigence vaut également pour ce dernier si la négociation aboutit. Elle s’applique également à la ratification des APE.


2. Elle demande que ce projet d’accord ne puisse remettre en cause l’article 191 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l’UE) en ce qui concerne la portée et l’invocation du principe de précaution. Or, c’est bien la conséquence redoutée de nombreuses dispositions de ce projet d’accord avec le Canada comme du mandat européen de négociation pour l’accord avec les USA.


3. Elle s’oppose à ce que les dispositions relatives aux organismes génétiquement modifiés dans cet accord UE-Canada soient contraires à la réglementation européenne en la matière. Cela vaut également pour le mandat européen de la négociation UE-USA.


4. Elle demande que soit défini avec précision le mandat du processus de coopération réglementaire lui aussi prévu dans le mandat de négociation avec les USA (article 43).


5. Elle s’oppose à tout mécanisme d’arbitrage des différends et demande la révision des chapitres de l’accord UE-Canada à ce propos. Ce qui signifie à la fois une exigence de renégociation avec le Canada et un rejet des articles 23, 32 et 45 du mandat européen pour la négociation UE-USA.




Certes, on aurait préféré que l’Assemblée nationale rejette en bloc un accord négocié dans le plus grand secret qui conduit à la mort de la souveraineté populaire et au transfert du gouvernement des humains aux firmes transnationales. Mais les exigences formulées dans cette Résolution rendent, à terme, ce rejet possible.


Si on compare cette Résolution avec celle votée en mai dernier à propos de la négociation avec les USA, on mesure le progrès accompli, c’est-à-dire l’impact des mobilisations nées d’une prise de conscience grandissante dans la population des dangers majeurs de ce genre d’accords dits de libre-échange.





Ceci doit nous encourager à persévérer. Il faut que davantage de Françaises et de Français soient informés, sensibilisés, convaincus de la nécessité et de l’utilité de la résistance. Il faut que la pression sur les élus locaux, nationaux et européens soit plus vive encore. L’initiative citoyenne européenne volontaire qui a recueilli plus d’un million de signatures doit maintenant se donner l’objectif des deux millions et c’est en France qu’un effort plus grand doit être accompli à cet égard.



Si vous ne l’avez fait, signez !

Les collectivités territoriales qui réclament l’arrêt de ces négociations ou le retrait du soutien des la France à celles-ci doivent devenir de plus en plus nombreuses.



La résistance produit ses effets. A nous de l’amplifier.

No Pasaran !


Raoul M. Jennar






2) La Cour d'Appel de Dijon relaxe Emmanuel Giboulot


France 3 Bourgogne

En 2013, Emmanuel Giboulot avait refusé le traitement chimique de ses vignes contre la flavescence dorée. Or, cette année-là, ce traitement avait été rendu obligatoire par un arrêté du préfet de l'époque, en raison de la découverte de quelques pieds de vigne atteints par la maladie.

Le viticulteur poursuivi réfutait le caractère d'urgence de ce traitement. Au cours de l'audience du 5 novembre 2014, son avocat avait également insisté sur le fait que l'arrêté préfectoral n'avait pas reçu l'approbation du gouvernement.

En première instance, en avril 2014, Emmanuel Giboulot avait été condamné à 1000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis. C'est lui qui avait décidé de faire appel de ce jugement.

La Cour d'Appel de Dijon a donc relaxé le vigneron ce 4 décembre 2014.





3) Réseau Environnement Santé


Suite à la Conférence-débat du 21 novembre 2014 animée par André Cicolella sur le  scandale des maladies chroniques directement liées à notre environnement, Eau Secours a adhéré au Réseau Environnement Santé.

Voici le dernier courrier que nous avons reçu: 



Le Réseau Environnement Santé
vous souhaite
de bonnes fêtes de fin d'année
Vous avez témoigné un intérêt à l’activité du RES en acceptant de recevoir notre newsletter.
L’année 2014 a été particulièrement riche dans l’activité du RES, mais 2015 s’annonce encore plus prometteuse. Madame la Ministre de la Santé s’est engagée lors de la conférence environnementale à compléter la Loi Santé avec un volet Santé Environnementale. Le RES va mener campagne autour de 15 mesures structurantes.

En 2015, nous organiserons 2 grands colloques : le premier sur les maladies neuro-développementales (autisme, hyperactivité) dont l’incidence explose, et le second sur la qualité de l’eau au regard de la perturbation endocrinienne, car avec l’eau, c’est la santé de l’humain mais aussi la santé de l’écosystème qui est en jeu.
Pour développer son action, le RES a besoin de vous.
Le RES a besoin d’élargir ses soutiens pour renforcer sa légitimité et son indépendance financière. C’est pourquoi, nous lançons une campagne d’adhésion et de soutien. N’hésitez pas à diffuser la plaquette de soutien (ci-jointe) autour de vous et dans vos réseaux !
Ensemble, mettons la question santé environnement au cœur des politiques de santé.
André Cicolella,
président du RES


Réseau Environnement Santé - MDA • 206 quai de Valmy • 75010 Paris







4) IRLANDE


En Irlande il n'y avait pas de compteurs d'eau pour les particuliers et l'accès à l'eau était payé par l'impôt. 

Sous pression de la troïka, le gouvernement Irlandais s'était engagé, dès 2010, à faire payer l'eau consommée aux Irlandais. Dans cet objectif il a créé en 2013 une société (Irish Water) chargée d'installer des compteurs d'eau individuels.

Il y a eu plusieurs manifestations, dont la plus importante a regroupé le 1er novembre dernier 120 000 Irlandais, contre cette facturation de l'eau... mais aussi contre l'austérité, les privatisations, l'émigration des jeunes...


La dernière en date, mercredi 10 décembre, a regroupé plusieurs dizaines de milliers de manifestant(e)s.






5) Coupures d'eau



VOUS ÊTES VICTIME D'UNE

COUPURE D'EAU POUR IMPAYÉ ?

 

C'EST ILLÉGAL !

 

Contactez-nous :


coupuresd.eau@free.fr 









samedi 20 décembre 2014

Mobilisation contre les coupures d’eau



 

Plusieurs structures militantes, dont la coordination Eau Bien Commun France et France Libertés, se sont mobilisées contre les coupures d'eau, illégales depuis le 16 avril 2013.

 

La Lyonnaise, Veolia et la Saur ont été toutes les trois contraintes par la justice de rétablir l'eau qu'elles avaient coupée chez des particuliers.

 

Nous n'avons pas connaissance de cas de coupure d'eau pour impayé dans notre département, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas.


 


VOUS ÊTES VICTIME D'UNE
COUPURE D'EAU POUR IMPAYÉ ?
 
C'EST ILLÉGAL !

Contactez-nous :


coupuresd.eau@free.fr 

 

 








lundi 15 décembre 2014

Courrier aux Maires



 

Eau Secours vient d'adresser un courrier aux Maires des 22 communes de l'AgglO afin de les rencontrer et d'échanger avec eux sur le transfert de la Compétence Eau  des communes vers la Communauté Urbaine. 

 

 

 

 


Le Président de l'AgglO a indiqué le 5 décembre sur France 3 Centre qu'en 2017 les Contrats concernant l'eau seraient vraisemblablement transférés à la Communauté Urbaine et gérés "comme ils l'étaient dans le passé". 


C'est ce qui se passe actuellement pour l'assainissement... et force est de constater que ce n'est pas une réussite pour les usagers:
- les multinationales sont présentes dans tous les secteurs rentables, soit en gestion, soit en sous-traitance et les régies ont la portion congrue.
- nos factures d'assainissement sont les plus chères en France parmi les collectivités de plus de 100 000 habitants
- les usagers sont absents de tout processus de décision

 

Cette situation ne peut nous réjouir et elle n'est probablement qu'une étape vers une volonté de privatisation totale de la gestion de l'eau. En effet, en 2023, les principaux contrats déléguant l'Eau au privé prennent fin et le Président de l'AgglO affirme qu'à cette date la Communauté Urbaine choisira la meilleure gestion possible...

 

 

 

 

jeudi 11 décembre 2014

Proximité et démocratie



Vendredi 5 décembre, L'ACA (Alternative Citoyenne Abraysienne) et Eau Secours Orléanais-45 avaient convié Jean-Claude Oliva, Directeur de la Coordination Eau Ile-de-France, pour animer une conférence-débat sur la très probable transformation de l'AgglO en Communauté Urbaine et sur les conséquences que cette nouvelle intercommunalité entraînera(it) pour les usagers.



La République du Centre - le 9 décembre 2014




Au cours de cette soirée les échanges ont été nombreux et instructifs.
Le passage en Communauté Urbaine, s'il est voté par l'AgglO, va conduire à une super-structure de gestion de l’eau potable qui remettra évidemment en question les prérogatives actuelles des communes et notamment leurs régies municipales. 

Les verra-ton, immédiatement ou très bientôt, disparaitre au profit d’un super-contrat pour un délégataire ? 
 
Verra-t-on disparaître les comités d’usagers, conseils de gestion, etc.. qui font participer les citoyens de nos communes à la gestion de leur patrimoine ?   




Ne laissons pas croire que ceci ferait des économies ; bien des exemples prouvent que « big is not beautiful » en conduisant à un service moins performant et plus coûteux. C’est sans doute plus rentable pour un délégataire , mais pas pour les usagers : toute l’AgglO voit bien le recul de qualité et l’augmentation de prix qui a accompagné la « Communautarisation » du service des déchets. Et l’exemple de l’assainissement, un des plus chers sans aucune représentation des usagers dans les organismes de gestion, est lui aussi éclairant. 



 
EAU SECOURS est pour une autre logique : proximité-efficacité-démocratie. Nous nous adresserons aux citoyens de nos communes, aux élus des nos conseils municipaux, aux élus au conseil d’AgglO pour qu’ils nous rejoignent sur cette logique.  

La question est d’importance pour l’avenir de ce service public essentiel à la vie de tout le monde.  EAU SECOURS fera son possible pour qu’elle soit mise en débat dans l’AgglO, en rencontrant les habitants, en discutant avec les maires et élu-e-s etc.. 



Un débat citoyen sur le devenir de nos services d’eau potable à l’échelle de l’AgglO s’impose.   
EAU SECOURS l’organisera avant le printemps et nous y souhaitons une large participation.  








mercredi 3 décembre 2014

Que restera-t-il à nos communes?





Si l'AgglO décidait de se transformer en Communauté urbaine, le nombre de compétences qu'elle exercerait à la place des communes s'accroîtrait sensiblement.



Pour découvrir les modifications que cette décision entraînerait pour les communes et les citoyens voici un tableau comparatif des compétences exercées par l'AgglO et celles qui le seraient par la Communauté Urbaine.










































Cette nouvelle intercommunalité, créée sans limitation de durée et sans possibilité de retrait pour les communes membres, concentre les pouvoirs en quelques mains. 


Par qui et comment sera exercé le contrôle de l'exercice de ces pouvoirs et des décisions prises par la Communauté Urbaine? 


Que restera-t-il à nos communes?
Que deviendront les Régies?
Quels pouvoirs auront les citoyens?





Nous vous invitons à en discuter avec nous le vendredi 5 décembre à Saint-Jean-de-Braye.