vendredi 29 mai 2015

La raison du plus fort?




Coupures d'eau?  Illégales!
Le sabotage de la loi Hamon
COP 21: une belle vitrine pour les entreprises les plus polluantes
Paul François contre Monsanto




Coupures d'eau?  Illégales!

Le Conseil constitutionnel a validé l'interdiction totale des coupures d'eau dans les résidences principales.


Le Monde.fr - le 29 mai 2015






Le sabotage de la loi Hamon

La Loi n°2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite <<Loi Hamon >>, présentée, puis votée, à l'initiative de Benoit Hamon, encore ministre avant que d'être remercié, a mis en place, au bénéfice du consommateur, des dispositions protectrices sans précédent concernant le service public de l'eau potable.

L’impact de la loi Hamon sur les usagers du service d’eau potable s’annonçait considérable.

Toutes les collectivités locales exerçant la compétence de distribution eau potable (17 000 en France...), allaient obligatoirement devoir proposer aux nouveaux abonnés au service (à dater du 17 mars 2004), la signature d’un CONTRAT, préalablement avant la délivrance d’eau, contrat qui devait spécifier un nombre incalculable d’informations :
- les modalités de fixation du tarif de l’eau...
- l’absence de conflits d’intérêts du prestataire !
- un délai de rétraction de 14 jours...
- des amendes si la loi n’était pas respectée, etc, etc.

Au cas d’espèce, si ces obligations innombrables n’étaient pas respectées, la CLASS ACTION devenait possible !

Plus d'un an plus tard ces mesures, que les collectivités locales concernées ont immédiatement refusé d'appliquer, apparaissent avoir purement et simplement été enterrées.
Nouveau témoignage, si besoin était, que le Lobby de l'eau fait fi de toute loi...

http://www.eauxglacees.com/Le-sabotage-de-la-loi-Hamon







COP 21: une belle vitrine pour les entreprises les plus polluantes

Laurent Fabius a donné le nom des vingt sponsors de la Conférence sur le climat qui va se tenir en fin d’année à Paris. Dans cette liste on trouve des multinationales dont les activités fortement polluantes participent directement au réchauffement de la planète... 



Journal de l'environnement - le 27 mai 2015






Paul François contre Monsanto

Paul François, agriculteur, inhale accidentellement en 2004 des vapeurs d'un herbicide de Monsanto, le «Lasso», retiré du marché depuis 2007. Suite à cette intoxication il a été hospitalisé 5 mois et a été absent de son exploitation pendant 9 mois.
Actuellement il travaille toujours de façon partielle sur sa ferme. Les problèmes neurologiques et immunitaires persistent, et son organisme se fatigue vite.

En 2005, Paul François demande que son intoxication soit reconnue comme maladie professionnelle. Il l'obtiendra en 2010. Il lance aussi au cours de la même période une procédure en responsabilité contre Monsanto. Il l'obtient en première instance le 13 février 2012.

Monsanto a fait appel contre ce jugement. Le procès a eu lieu le 28 mai; voici le communiqué de l'association Phyto-Victimes dont Paul François est le Président.








lundi 25 mai 2015

Consultation des citoyens - QPC sur l'interdiction des coupures d'eau - L'avenir de la Saur lié à l'Espagne? - TAFTA et perturbateurs endocriniens





Consultation des citoyens


Après la formation de LNE  de 2 jurys citoyens qui ont émis un avis collectif sur les objectifs du SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux) et du PGRI (Plan de Gestion des Risques d'Inondation), Eau Secours et LNE ont décidé d'envoyer un courrier aux Maires afin qu'ils incitent les usagers de leur commune à donner eux aussi leur avis sur les propositions du Comité de Bassin Loire Bretagne.



Les 22 Maires de l'AgglO et 18 Maires dont les communes ont signé la charte "objectif zéro pesticide dans nos villes et villages ont ainsi reçu ce courrier accompagné d'une lettre publique commune à nos deux associations.









Coupures d'Eau
Décision du Conseil constitutionnel le 29 mai
Publié le Courrier picard


Le Conseil constitutionnel a examiné, mardi 19 mai, une question prioritaire de constitutionnalité sur l’interdiction des coupures d’eau instituée par la loi Brottes.


La SAUR, en conflit avec un habitant de Saint-Ouen (Somme) à qui elle a coupé l’eau pendant dix-huit mois, a soulevé cette question devant le tribunal de grande instance d’Amiens en novembre 2014.


Le Conseil constitutionnel aura à dire si l’interdiction de coupures d’eau respecte ou non la Constitution française, si les coupures d’eau pour impayés sont illégales ou non.







L'avenir de la Saur pourrait passer par l'Espagne 




Le Monde Economie - le 22 mai 2015







TAFTA: sous pression Américaine, l'Europe a renoncé à interdire les perturbateurs endocriniens.




The Guardian (traduction: Amis de la Terre) - le 22 mai 2015







jeudi 21 mai 2015

Ici et là-bas...





Fleury: AG conférence avec Gabriel Amard le 1er juin à 20 h 30









Chalette-sur-Loing: ville hors TAFTA








Villefranche-sur-Saône: le viticulteur bio n'est pas relaxé 


Agir pour l'Environnement - le 20 mai 2015




Pennsylvanie: des additifs de fracturation hydraulique dans l’eau du robinet





Sciences et Avenir - le 7 mai 2015







mercredi 20 mai 2015

Infos (suite)




- Viticulteur bio relaxé 
- Journée mondiale contre Monsanto 
- Les sols agricoles trop peu protégés par les pouvoirs publics 
- Traités de libre échange




Viticulteur bio relaxé 

Agir pour l'environnement - le 19 mai 2015



Journée mondiale contre Monsanto 







Bastamag - le 7 mai 2015
Pour cette journée mondiale contre Monsanto, l'agrobusiness et le TAFTA un "Pique nique sans OGM ni dans les champs ni dans mon assiette" est organisé à Autry le Châtel au jardin des "Hubbits" face à Monsanto.

Comment venir ?
http://fr.mappy.com/#/3/M2/TSearch/Sla+grange+rouge+autry+le+chatel/N151.12061,6.11309,2.59359,47.62493/Z7/




Les sols agricoles insuffisamment protégés par les pouvoirs publics 




Le Monde - le 14 mai 2015


 

A Saint-Jean-de-Braye une association, le SPLF (http://splf45.blogspot.fr/), lutte contre l'implantation  sur des terres cultivées et boisées d'une vaste zone commerciale centrée autour d'un magasin Décathlon.




 


Traités de libre échange









lundi 18 mai 2015

Infos




Courrier aux Parlementaires

Eau Secours a envoyé le 10 mai un courrier aux parlementaires du Loiret pour leur demander de se prononcer contre l'amendement de la loi NOTRe qui  transfère la compétence "eau" aux intercommunalités.







Pesticides


"In Vivo trucide le vivant"
  
Une quinzaine de militants de Greenpeace ont installé mercredi 13 mai à Paris de gros bidons symbolisant des pesticides devant l'entrée du siège de la première coopérative agricole de France, InVivo, pour dénoncer l'utilisation intensive de ces produits chimiques

"InVivo est la première coopérative agricole de France. Le chiffre d’affaires lié à la vente de pesticides de synthèse était d’un milliard d’euros pour 2012 – 2013 !

L’année dernière, InVivo a investi dans une société spécialisée en recherche et développement sur les pesticides chimiques à bas prix.

Nous leur demandons d’arrêter ces investissements, et de les rediriger sur la recherche de pratiques et solutions alternatives, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre d'agriculteurs. InVivo doit à très court terme arrêter la vente des pesticides de synthèse les plus dangereux.

Une coopérative agricole se doit de porter les valeurs humaines et être au service des agriculteurs. Pas de les empoisonner en les encourageant à la consommation de pesticides chimiques !

Les preuves scientifiques s’accumulent et montrent que les agriculteurs, ceux qui nous nourrissent, sont les premières victimes de ces poisons ! C’est inacceptable.

Le rapport que nous publiions hier sur l’impact sanitaire des pesticides chimiques montre que plus l’exposition aux pesticides chimiques est importante, plus les risques de développer des cancers et des maladies neurodégénératives sont grands.

Les dirigeants d'InVivo, Philippe Mangin et Thierry Blandinières, doivent prendre leurs responsabilités et faire les choix stratégiques qui s’imposent pour cesser d’intoxiquer les agriculteurs.

Vous pouvez également agir. Défiez l’agro-business. Engagez-vous concrètement pour une alimentation et une agriculture saines !"

Greenpeace France


Vous pouvez vous joindre à cette mobilisation en interpellant les dirigeants d'InVivo et le réseau GAMMVERT qui est l'une de leurs filiales


COMMENT AGIR ? Sur le site : c'est le plus facile
Cette cyber @ction est signable en ligne









"Je suis jugé demain pour mon vin bio"


Je suis Thibault Liger-Belair, vigneron en Bourgogne. Mon procès pour pour "vin bio" se déroule demain! Je remercie toutes celles et ceux qui me soutiennent en signant cette pétition. Je pense qu’en tant que vigneron, nous avons un réel devoir de responsabilité vis-à-vis de notre sol qui nous nourrit, des futures générations à qui on doit le transmettre et de nos clients que nous ne voulons pas empoisonner. Je ne m'attendais pas à avoir le soutien d'autant de monde, c'est une bonne chose. Cela me pousse à aller jusqu’au bout de ma démarche."

En savoir plus:Chères amies, chers amis,

Transformer son champ en cimetière d’insectes. Voilà ce qu’a refusé de faire un vigneron de Bourgogne en s’opposant à l’empoisonnement forcé de sa terre par des insecticides. Pourtant demain, il doit être jugé en correctionnelle pour cela! En nous unissant, nous pouvons dénoncer cette aberration et protéger l’avenir d'une agriculture saine en France.

Thibault a refusé d’appliquer un arrêté préfectoral qui impose l’usage préventif de pesticides contre une maladie des vignes. Les alternatives non-chimiques existent; mais elles ne pourront se développer que si la démarche des paysans bio est respectée. Avec un tollé citoyen d'ampleur inédite, nous pouvons mettre fin à ces politiques qui sont des coups de massue frappant à l’aveugle des régions toutes entières.

Ne laissons pas Thibault, ni aucun autre agriculteur bio à l'avenir, payer pour avoir refusé d'utiliser du poison! Signez et relayez largement cette pétition: nous la remettrons au Préfet, accompagnés d'une délégation de fermiers, pour lui demander d'arrêter les poursuites et faire de ce cas un précédent clef dans la protection de la filière bio en France: 

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf_rb/?bbqsHhb&v=58580
Transformer son champ en cimetière d’insectes. Voilà ce qu’a refusé de faire un vigneron de Bourgogne en s’opposant à l’empoisonnement forcé de sa terre par des insecticides. Pourtant demain, il doit être jugé en correctionnelle pour cela! En nous unissant, nous pouvons dénoncer cette aberration et protéger l’avenir d'une agriculture saine en France.

Thibault a refusé d’appliquer un arrêté préfectoral qui impose l’usage préventif de pesticides contre une maladie des vignes. Les alternatives non-chimiques existent; mais elles ne pourront se développer que si la démarche des paysans bio est respectée. Avec un tollé citoyen d'ampleur inédite, nous pouvons mettre fin à ces politiques qui sont des coups de massue frappant à l’aveugle des régions toutes entières.

Ne laissons pas Thibault, ni aucun autre agriculteur bio à l'avenir, payer pour avoir refusé d'utiliser du poison! Signez et relayez largement cette pétition: nous la remettrons au Préfet, accompagnés d'une délégation de fermiers, pour lui demander d'arrêter les poursuites et faire de ce cas un précédent clef dans la protection de la filière bio en France: 

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf_rb/?bbqsHhb&v=58580

La France est le 3ème consommateur au monde de pesticides. Ces produits chimiques anéantissent des milliers et des milliers d’insectes, empoisonnent les paysans, contaminent durablement nos sous-sols, notre air et notre eau. Ils peuvent avoir leur utilité pour protéger nos cultures des maladies les plus meurtrières; mais leur recours doit rester mesuré, étudié au cas par cas, et complété par les alternatives respectueuses de l’environnement.

Un autre paysan s’était opposé l’année dernière à l’usage préventif de pesticides; il a été relaxé en appel grâce à un soutien citoyen sans faille! Répétons cette victoire et montrons que son cas n’était pas un accident de parcours. Si la France veut à terme réduire drastiquement sa consommation de pesticides, elle doit commencer par respecter l’agriculture biologique. Celle-ci n’est pas une lubie: c’est un choix de société, le monde de demain que nous voulons construire ensemble.

Le gouvernement a pris des engagements allant dans le bon sens: une réduction de l'utilisation des pesticides de moitié prévue d'ici 2050, une initiative encourageant les maires à bannir les pesticides de leurs communes... Ces avancées nationales n’auront de sens que si l’on cesse, sur le terrain, de pousser les agriculteurs à en consommer toujours plus! Demandons au préfet de Saône-et-Loire de respecter la ligne directrice ministérielle et de mettre fin aux arrêtés préfectoraux abusifs:
 







mercredi 13 mai 2015

Une facture délirante..





A Montargis et dans plusieurs communes environnantes, la Lyonnaise gère l'eau dans sa totalité: de la production à l'assainissement.

Voici ce que ça donne:
- production: contrat de concession
- distribution: contrat d'affermage
- assainissement: contrat de concession.



Ces trois contrats s'arrêtent en 2017, ce qui peut laisser imaginer une réorganisation future des services de l'eau et de l'assainissement.



En attendant, cette organisation est à l'origine d'une facture totalement ubuesque...







... et dans le cas précis, indépendamment des erreurs de tarification appliquée par la Lyonnaise, on arrive à un montant ahurissant pour 13 m3 qui montre bien que les abonnements qu'encaissent la Lyonnaise et la collectivité pénalisent les petits consommateurs. 

La Lyonnaise peut faire toute la pub qu'elle veut sur ses tarifs différenciés, le seul vrai tarif "social" c'est la disparition des abonnements!




Pour des usagers qui consomment 120m3 (consommation de référence pour le calcul du prix du m3 consommé) le prix de l'eau était quand même supérieur à 4,80€/m3 en 2014!









Qu'est-ce qui justifie un prix aussi élevé? La situation de monopole de la Lyonnaise?

Qu'en disent les élus?




L'agglo de Montargis (AME) est le délégant de ces différents contrats avec la Lyonnaise et quand vous vous rendez sur son site pour avoir quelques infos, quelques explications, voici ce qui s'affiche..









On pourrait penser que c'est un incident mais quand on sait
- qu'une habitante d'Amilly s'est adressée plusieurs fois à l'agglo pour obtenir des explications et de la transparence sur le montant très élevé de sa facture et qu'elle attend toujours la réponse..
- que l'AME refuse systématiquement de communiquer aux usagers qui en font la demande les avenants aux contrats, on ne peut que constater l'opacité de l'agglo de Montargis.


Pourquoi?